pour l'astrologue,
la pratique vivante
de l'approche
transgénérationnelle,
offre d'autres clés
l'astrologie, ses précurseurs, ses apports
Mettre en avant et au grand jour les structures, et non leurs instances, différencie l'astrologie de tout autre modèle de la connaissance en sciences humaines.
L'astrologie est un modèle comportemental ouvert. Elle s'applique à la personne, et non des faits ou événements.
Si on y ajoute sa prise en compte, d'emblée, des cycles et des répétitions de schémas, sa pertinence en analyse transgénérationnelle confine au sur-mesure.
En cela l'astrologie est sur-adaptée à la description des transmissions.
Indépendamment de ces points forts structuraux, dès les années 50 l'astrologie a mis en évidence, par des études statistiques de grande envergure, que les orientations des cartes du ciel de naissance et les planètes levantes ou culminantes des parents se retrouvent chez les enfants (Michel Gauquelin).
De proche en proche, c'est l'évidence astrologique qu'une signature des lignées, se transmet et nous sollicite avec insistance.
Cette signature familiale, véritable fil trans et inter générationnel, est chaque fois réinterprétée par le sujet agissant ici et maintenant.
L'astrologue est, à la base, déjà sensibilisé au fait que le cycle du même astre, puissant chez le père et le fils, opère sur des notions proches, voire identique.
Il s'agit de la marque familiale, généalogique, certain diront de la névrose familiale.
Michael, fils saturnien d'un saturnien, va connaître une crise importante à 29 ans comme son père. C'est précisément l'âge où il viendra solliciter notre aide, celle du psychologue ou du psychogénéalogiste !
L'astrologue ne s'étonnera pas non plus, si depuis trois ou quatre générations ces pessimistes, saturniens, choisissent, comme Michael, un partenaire plus optimiste, jupitérien.
Enfin, en tant qu'outil d'appoint, l'astrologie nous donne un éclairage pertinent sur des aïeux dont on ne connaît que la date de naissance.
Et ceci, plus finement encore dans les régions et les pays où il est coutumier depuis des siècles de noter l'heure de naissance, anciennement dans l'acte de baptême, devenu acte de naissance.
Dans une démarche de parole, l'écoutant, le praticien, s'efface dans cette posture où c'est le dit de l'analysant qui compte. L'astrologie, la parole étrangère au sujet, n'est utilisée qu'à bon escient.
Mais, dans la mesure où cet outil est sur-adapté au propos, nous l'utilisons en appoint, ou en amorce, pour questionner les structures. Perspicacité et pertinence.
Inversement, la démarche trans-générationnelle (voire transgénérationnelle !) dans son entier est menée sous le droit fil de l'astrologie quand c'est le souhait de l'analysant de procéder ainsi.
Nous profitons largement de la dualité des symboles planétaires qui désignent à la fois une qualité de mise en œuvre et un bouquet d'instances dans le monde du phénomène, tout en accentuant un témoin qui se transmet au fil des générations.
Les péripéties des transmissions planétaires (angularité, position en signe et en quadrant, nodalité sud, etc.) sont le Petit Poucet du chemin de la parole perdue.