généalogie et psychogénéalogie
Nous nous proposons de développer de façon succincte l'aspect pratique des bases de la généalogie, adaptées aux nécessités du travail transgénérationnel.
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Les actes et les documents constituent une base pour consolider ce que nous savons, ce que nous ressentons et ce que nous a déjà appris le génosociogramme.
Doit-on avoir fait son arbre généalogique, jusqu'où, pour entreprendre un travail s'appuyant sur la psychogénéalogie ?
"je ne connais rien de ma famille..."
"l'émigration limite la connaissance de la lignée maternelle..."
"je ne sais lire ni traduire la langue de mes proches..."
Nous l'avons évoqué, ces éléments sont déjà une partie de votre vécu qui entre en jeu dans vos problématiques. Ce sont donc des données signifiantes en elles-mêmes.
l'arbre est la vie
l'arbre me donne vie
je donne vie à l'arbre
soigner son arbre
et s'affermir
La généalogie, comme l'astrologie, mettent aussi en correspondance nos questions avec le tissu ancestral dont nous sommes riches et redevables à la fois. Ceci bien avant que le néologisme de psychogénéalogie ne soit créé.
des complémentarités constructives...
L'articulation entre généalogie et lecture trans-générationnelle revêt plusieurs visages selon le point de vue adopté, le vécu et le stade de notre prise de conscience. Évoquons-les.
Il est impossible de dresser une généalogie tant soit peu conséquente sans ressentir et voir se dessiner des liens symboliques précis, sans constater le côté multi-dimensionnel des transmissions.
Si tel n'est pas le cas, si la passion de retrouver des ancêtres, de les collectionner, tourne à vide, cela a déjà un sens.
Ce peut être le moyen d'éluder les questions, de tenir à distance les relations entre les gens, ou le signal que les problèmes enfouis renvoient à des événements douloureux.
La généalogie, sauf à devenir collection sérielle d'ancêtres, est aussi un puissant moyen de connaître certaines des conditions culturelles ou matérielles ayant affecté chaque quartier de notre arbre.
En cela, menée avec cœur, la recherche généalogique contribue à animer, à rendre corps, âme et sentiments à ceux qui nous ont précédé.
Pour la plupart, nos ancêtres ont évolué dans une fratrie, ont dû partager les biens et objets symboliques de leurs parents après le décès de ces derniers. Bien des signes nous sont faits par ce biais.
Cette marmite généalogique mêle tant et tant de riches échanges, toutes saveurs fécondées de leurs rencontres, que l'expression transgénérationnelle est déjà vivante en faisant "simplement" de la généalogie factuelle.
un fait de société... des mutations...
Adoptons maintenant une perspective historiographique ou sociologique, constatons. Nous assistons à un engouement collectif sans précédent pour le passé.
Les associations de généalogie ont le vent en poupe. Pour la première fois, le Ministère de la culture ouvre une section généalogie sur son portail Internet.
De grands bouleversements nous ont fait prendre conscience de la rapide disparition de nos cultures ancestrales, de nos repères multi-séculaires.
La résistance au changement est une constante dans nos cultures ; pourtant le vivant est programmé pour s'adapter au changement. Le monde change bon gré mal gré. Les mutations ont le dernier mot.
Alors, les hommes et les femmes réagissent. Chacun veut retrouver ses racines, savoir d’où il vient et comment vivaient ses ancêtres.
Les techniques et les savoir-faire ancestraux sont recherchés, désespérément recueillis lors de véritable "fouilles de sauvetages", puis présentés dans des écomusées.
C'est donc un paradoxe auquel nous sommes confrontés : le passé n’a jamais été aussi présent dans notre vie ; mais il y a pourtant de moins en moins de lieu intime et personnel où se recentrer, de jardin personnel face à la mondialisation et au brassage interculturel.