thérapie centrée sur la personne...
Un ancien terme, employé au début du XIXe siècle, comporte justesse et force d'évocation, la vie de relation.
Historiquement première, la psychothérapie centrée sur la personne s'inscrit dans une perspective humaniste, on devrait dire philosophique.
Parmi les approches psychothérapeutiques, celle-ci pose, au centre de ses concepts, la relation thérapeutique entre le client et le thérapeute.
De la part du thérapeute, cette relation met en œuvre des attitudes centrées sur la personne qui ressemblent fortement à celles des enseignements bouddhistes.
Ces attitudes doivent créer des interactions aidantes.
Ces attitudes relationnelles et thérapeutiques doivent rétablir dans le microcosme cette fameuse vie de relation.
Ce sont notamment l'acceptation et la considération positive inconditionnelle de la personne. Ce qui veut dire acceptation de la manière dont elle entend se montrer au thérapeute.
De là découle aussi l'attitude d'empathie (voir écoute). Laquelle soutend la capacité d’entrer dans le monde de l’autre.
La sincérité, la justesse ou encore l'authenticité du thérapeute laissera le champ à un dialogue sincère permettant au client de construire, en interaction, en relation avec l'autre.
Cet autre qui n'est pas seulement un thérapeute, un spécialiste de la psychologie, mais cet homme ou cette femme avec qui la vie de relation est rétablie dans le champ même où vous ressentez un hiatus.
Un homme ou une femme avec qui la vie de relation vous laisse assez de confiance pour retrouver des chemins douloureux, fussent-ils aussi anciens que les secrets de nos ancêtres, tels qu'en psychogénéalogie nous les découvrons.
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